Mon GR10, par fK

Veillée d’armes

Hé bien voilà, j’y suis.
Je suis à Luchon, à la veille de la seconde moitié du périple.

La « veillée d’armes » aura en fait duré quatre jours, depuis jeudi matin, le temps d’un pont avec les copains à Saint-Aventin.
L’occasion de boire trop de vin et pas assez d’eau samedi soir (pas du tout, en fait), et donc d’avoir quelques courbatures le dimanche, moi qui n’en ai jamais d’habitude. Mais qui ai une meilleure hygiène alimentaire quand je fais du sport !

Le week-end aura été excellent, et la balade à Venasque une bonne remise en condition. Ce fut également l’occasion de tester, en plein soleil et sur une longue journée, mon choix de porter un cuissard de course et d’avoir le pantalon de rando dans le sac pour le soir.
Ce choix est validé, et je ne le regretterai absolument pas pendant les étapes.

La coupure avec le monde s’amorce également, mais pas encore assez pour ne pas voir les gros titres des journaux de vendredi sur l’atrocité commise la veille à Nice. Comme nous étions bien, sur notre colline, seuls au monde, à tenter d’apercevoir le feu d’artifice dont nous n’aurons vu que les lueurs.
Mais au moins, la bêtise humaine, elle, était très loin.

Me voici donc à Luchon, paré pour le grand départ du lendemain.
Mon sac est prêt, et ceux avec les affaires qui attendront ici que je vienne les rechercher le sont également.
D’ailleurs au sujet du sac, je suis abasourdi de voir tous les commentaires que j’ai reçus à son sujet, me demandant si son poids excessif n’allait pas poser problème. Alors que certes, j’ai choisi de l’alourdir un peu avec le pantalon en plus et en prenant une gourde, mais franchement, un sac de 4,25 Kg sans eau ni alimentation et de moins de 8 Kg avec les deux gourdes remplies et deux jours de pique-nique, c’est quasiment rien. Mon sac continuera d’ailleurs à faire l’admiration de mes pairs randonneurs et de tous les gardiens d’hébergement.
Il faut dire que la plupart des gens portent 12 à 15 Kg, voire 25 à 30 Kg s’ils ont une tente, un duvet et de quoi faire à manger.
Bref, je voyage très léger !

Et c’est donc avec les poules, dès que le soleil est couché, que je m’endors, en rêvant déjà au reste de l’aventure…

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